Les parcelles de miscanthus sont multifonctionnelles : retour sur la synthèse bilbliographique réalisée dans le cadre du projet de recherche MisTigation.
Le miscanthus, culture pérenne, s’implante pour une vingtaine d’années et apporte une réponse aux objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Les services écosystémiques, ou services environnementaux, rendus par la culture sont aussi mobilisables pour agir sur d’autres problèmes environnementaux : une parcelle de miscanthus est multifonctionnelle !
Dans le cadre du projet MisTigation, nous avons recensé les services rendus par une parcelle de miscanthus, en suivant la trame de la classification CICES (Common International Classification of Ecosystem Services), classification issue des travaux de l’Agence Européenne de l’Environnement.
Point d’attention dans l’analyse : cette classification permet un recensement exhaustif des services écosystémiques, mais elle ne permet pas d’identifier directement les services les plus importants et distinctifs rendus par le miscanthus, qui sont notamment la protection de l’eau, le stockage de carbone, la lutte contre l’érosion.
Par ailleurs, l’étude du service de protection de la qualité de l’eau rendu par le miscanthus est un des objectifs principaux du projet MisEauVert (lancement en janvier 2024), piloté par l’INRAE Estrées-Mons, et qui réunit un consortium de quatre unités de recherche INRAE et Novabiom.
Pour lire la synthèse complète, rdv sur https://www.novabiom.com/mistigation-les-services-ecosystemiques-rendus-par-les-parcelles-de-miscanthus/ ou https://mistigation.hub.inrae.fr/nos-publications.
Ce travail a été effectué dans le cadre du projet de recherche Mistigation – Mobiliser les services écosystémiques du miscanthus pour atténuer le changement climatique. L’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) porte le projet, en partenariat avec Novabiom, Junia Lille et l’Université de Gembloux.